Pourquoi du maraichage bio sur petite surface?
Une agriculture règlementée et contrôlée! En tant que maraicher bio, on fait le choix de respecter un cahier des charges où les engrais minéraux chimiques et les herbicides sont prohibés et la gamme de produits phytosanitaires est limitée à ceux respectant le biocontrôle. On se doit de prendre en considération notre sol et de maitriser les différentes cultures et rotations. Nous devons rendre compte à notre certificateur de l’intégralité de nos pratiques et intrants utilisés. C’est une première garantie pour vous consommateur.
Une agriculture durable qui prend soin du sol! Pour allez plus loin, Le Cellier s’inspire des méthodes de MSV (Maraichage sur Sol Vivants) en faisant le choix de nourrir la vie dans le sol en lui apportant divers amendements tels que le compost et les engrais verts qui permettent de diversifier la vie du sol. En planifiant également différentes successions de cultures afin d’éviter d’épuiser les sols. On travaille en planche permanente avec un travail, peu fréquent, en surface, et sans labour afin de ne pas déranger les micro-organismes présents dans la rhizosphère. Cette diversité est bénéfique pour le sol car c’est elle qui permet une minéralisation plus rapide des nutriments de la plante. Une plante bien nourrit est en bonne santé et donc plus apte à se défendre face aux organismes pathogènes. Cette méthode se veut respectueuse de son environnement et de la vie sous toutes ses formes.
Du collectif et du local ! En tant que petite-fille de paysan, je ne crois pas en une agriculture de masse mais plutôt en une masse d’agriculteurs qui s’entraident. Multiplier les petites fermes, les collectifs d’agriculteurs et redynamiser nos villages est essentiel. Ceci peut se faire tous ensemble par nos actes au quotidien. C’est alors qu’une grande partie de ce qu’il y a dans nos assiettes sera produit par des gens passionnés et qui aime la terre. J’ai souvent entendu mon grand-père citer Saint-Exupéry « nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants », je crois qu’elle suffit à nous faire comprendre l’importance de nos choix et de nos actes sur l’avenir.